Je pense que vous le savez déjà tous, j’aime New York à la folie. Je raconte d’ailleurs plus en détail cette petite histoire dans cet article : New York et moi – journal de mon histoire avec la grosse pomme. Dieu merci, depuis quatre ans j’ai la chance d’avoir trouvé l’homme de ma vie. Mais si je devais incruster New York dans mes petites réflexions sur l’amour, je dirais tout simplement que New York est la ville de ma vie ! Oui, avec New York, c’est réellement une grande histoire d’amour : une ville qu’on a d’abord découvert timidement et qu’on a finalement appris à aimer. Comme dans une histoire d’amour, nous continuons de l’aimer un peu plus au fur et à mesure du temps et à l’aimer malgré ses défauts. Nous sommes toujours heureux de la retrouver malgré l’habitude, on n’arrive tout simplement pas à se passer d’elle !
Mais comme dans toutes les belles histoires, tout n’est pas toujours tout rose. Pour aimer New York à sa juste valeur, il faut en voir toutes les qualités et les défauts ! Et New York n’est pas parfaite, loin de là ! (Non s’il vous plaît, ne me lynchez pas !). Je vous propose donc aujourd’hui de découvrir mon petit best of humoristique et perso des trucs dont je raffole à New York mais également de ce que je supporte le moins dans la grosse pomme !
Ce que j’aime le plus à New York
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Le dimanche
Oui, le dimanche est un jour réellement parfait à New York. Pourquoi ? Parce que c’est un jour absolument normal contrairement à chez nous où le dimanche, tout est MORT ! Le dimanche à New York tous les magasins sont ouverts (généralement jusqu’à 18 heures ou 19 heures, voire plus tard pour les grandes chaînes) et les pharmacy duane reade et autres CVS restent bien sûr ouverts 24h/24. Conséquence de cela : il y a du monde dehors ! Les gens sortent bruncher, vont se promener en famille ou vont lézarder dans les parcs. Voici quelques-unes de nos photos dominicales new yorkaises :
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L’inattendu
Ce qu’il y a de génial à New York, c’est qu’on ne sait véritablement jamais sur quoi (ou qui) on va tomber au détour de la rue. New York, c’est de l’inattendu à tous les coins de rue. C’est comme ça qu’on est tombés sur les super groupes de chanteurs / musiciens / danseurs dans le métro, le genre d’artistes où vraiment tu t’arrêtes pour profiter, méditer, admirer et au passage, donner quelques dollars. C’est aussi comme ça que nous sommes tombés un soir sur un espèce d’hurluberlu qui s’est improvisé sa propre boîte de nuit dans sa voiture à grand renfort d’enceintes et de projecteurs lumineux ! Bref, y’en a aussi qui tombent nez à nez avec Jay-z dans le métro, mais ça, c’est pas à nous que c’est arrivé !
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L’opulence
Quand on vit dans un pays occidental et qu’on a déjà absolument tout à disposition, il est difficile d’imaginer qu’ailleurs, c’est encore pire (ou mieux selon les points de vue). Et à New York, je continue d’être encore et toujours surprise par l’opulence et l’abondance qui sont absolument partout. Mais opulence de quoi me demanderez-vous ? Eh bien de tout ! Opulence de magasins, opulence de restaurants, opulence à l’intérieur de ces mêmes magasins… Quand en France il faut parfois faire plusieurs magasins ou fouiner un peu pour trouver une victuaille ou un objet un peu rare, là-bas, vous trouvez absolument tout à tous les coins de rue. Surtout pour ce qui touche à la nourriture. Des farines dont on a aucune idée en France qu’elles puissent exister, des fromages du monde entier, des produits industriels étranges qui n’existent qu’aux Etats-Unis, bref y’a vraiment de quoi se ruiner. Littéralement !
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La proximité avec les gens
A New York, tout le monde parle avec tout le monde. Non pas que tout le monde soit ami avec tout le monde mais la communication entre les inconnus est beaucoup plus développée et facile que chez nous ! On peut facilement se retrouver à discuter avec n’importe qui à propos de n’importe quoi : comme ce jeune couple qui nous a demandé des renseignements sur la caméra qu’on utilisait ou alors ce monsieur très gentil qui nous a proposé de nous prendre en photo au pied du One World Trade Center lors d’une petite promenade nocturne. Et une chose encore plus cool, vous savez que vous pouvez avoir confiance (en général) dans les gens qui vous entourent. Combien de personnes s’absentent aux toilettes dans les Starbucks en demandant simplement à la personne assise à côté d’eux de surveiller leurs affaires (portable et mac compris) ? D’ailleurs, c’est avec mon propre téléphone portable que le monsieur nous a pris en photo au One World Trade Center.
Ce que j’aime le moins à New York
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La proximité avec les gens
Les new Yorkais ont beau être sympas (pour la plupart), la proximité physique est parfois un peu trop pesante. La première chose qui m’a réellement impressionnée lors de mon premier séjour ici, c’est bien la densité de population à Manhattan. Il y a du monde absolument PARTOUT et cette foule n’a pas particulièrement contribué à me faire apprécier New York au départ… Dans la rue il y a une foule impressionnante, au restaurant il a une foule impressionnante, dans les fast food il y a une foule impressionnante, bref, on n’en sort plus ! Cette proximité de tous les instants est tellement réelle qu’on finit par partager sa vie et son intimité avec des tonnes d’inconnus : un soir, sur la terrasse du Shake Shack de Lower Manhattan, nous avons assisté aux premières loges à la scène de rupture d’un jeune couple à la table juste à côté de nous (table qui était en fait collée à la notre). Les sanglots de la fille et le silence de cathédrale du mec ont été notre compagnie de tout le repas !
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Le bruit
Je ne vais pas m’éterniser en vaines descriptions… Le mieux c’est d’entendre (et de se souvenirs pour ceux qui connaissent ) :
Certainement mon plus grand cauchemar new yorkais et l’ennemi le plus acharné de mon sommeil hyper léger. Il faut dire que pour arriver à se faire entendre da la circulation new yorkaise, il fallait bien un débit sonore de ce genre. Mais j’ai lu récemment que les conducteurs sont maintenant tellement habitués au bruit énorme des sirènes qu’il n’y prêtent plus vraiment attention. Des chercheurs travaillent donc à imaginer un système qui permette de faire vibrer le sol au passage de l’ambulance ou du camion pompier… Bref, en plus de nous broyer les tympans, ça va bientôt nous faire trembler.
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Le gaspillage
Je ne sais pas si c’est un défaut new yorkais ou plus largement nord américain (bien que je commence à avoir ma petite idée sur la question) mais une des conséquences directes de l’opulence et de l’abondance de nourriture, c’est le gaspillage. Vous le savez peut-être, les portions de nourriture au restaurant sont absolument gigantesques, ce qui est assez rigolo pour nous-autres touristes français, pas vraiment habitués à ce genre de chose. Chez nous, quand on va au resto, c’est plutôt malvenu de ne pas finir son assiette. Là-bas, c’est monnaie courante. Combien d’assiettes à moitié remplies avons-nous vu partir à la poubelle ? Mais le pire, c’est de voir que les gens ont volontairement commandé ci ou ça mais qu’ils n’y touchent finalement même pas ! Dans les buffets, on se sert des assiettes énormes pour en jeter la moitié. On achète tout ce qui passe pour son enfant et on en jette les trois quart après. Bref, ça fait vraiment mal à coeur (et à la planète).
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L’expéditivité
Bon là je crois que j’ai inventé un mot mais tant pis ! Plus clairement, ce que je déteste, c’est la façon dont on se fait gentiment dégager à la fin d’un repas au restaurant. D’une, le serveur n’a pas peur de vous retirer votre assiette alors que êtes encore en train de mâcher votre dernière bouchée et de deux, on nous a même une fois demandé carrément de partir (très gentiment certes) parce que bon, c’est pas le tout, vous êtes à New York et y’a 30 bédouins qui attendent votre table derrière vous ! Vous l’aurez compris, à New York, on ne prend jamais son temps et surtout pas pour manger ! Le temps, c’est de l’argent. Et que vous soyez content ou pas n’y change rien vu qu’il y aura toujours derrières vous des centaines / milliers d’autres clients …
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L’odeur de charbon carbonisé qui s’échappe des vendeurs de pretzels
Et pour finir sur une petite note un peu plus gaie, voici LE truc qui m’exaspère le plus sur les trottoirs new yorkais ! Vous savez ces espèces de petites remorques ambulantes qui vendent pretzels, hot dogs et bagels et qui dégagent une odeur de charbon carbonisé absolument irrespirable ! Après une première asphyxie, je les repère maintenant de très loin ! Ma seule défense contre leur invasion : l’apnée, certes pas très pratique, mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour le moment ! Et vu qu’il y aura toujours du monde pour acheter ces merdes pretzels, je crois que j’ai pas encore fini de rager contre eux !